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Au-delà de la protection des écosystèmes fragiles et particulièrement riches que sont les parcs nationaux, les scientifiques préconisent plusieurs types d’action :

• Préserver la biodiversité ordinaire, c’est-à-dire des milieux les plus naturels possibles ; ceci peut se faire à l’échelle de chaque jardin, des bords de route…

• Aménager des corridors de biodiversité par lesquels la végétation et la faune pourront migrer vers le Nord pour s’adapter au changement climatique, créant de nouveaux écosystèmes puisque toutes les espèces ne migrent pas à la même vitesse ;

• Pratiquer l’exploitation durable des forêts : l’ONF et l’IRSTEA (ancien Cemagref) travaillent ainsi à améliorer les pratiques d’exploitation, bénéficiant tant à la biodiversité qu’à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ;

• Accélérer le changement des pratiques agricoles, pour y incorporer moins d’intrants artificiels et utiliser davantage les dynamiques naturelles au bénéfice de la production, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et la pollution des eaux souterraines ;

• Intégrer la biodiversité dans les activités du territoire, voire promouvoir le développement sur le territoire du corridor d’activités fondées sur l’existence d’une biodiversité florissante, en particulier agricoles !