L’installation évoque les bûchers des tribunaux de l’inquisition pour les femmes et hommes des forêts qui étaient brûlés pour sorcellerie. L’homme-feuille revient comme un protecteur de la forêt, un gardien. Le masque, le bois et la paille serviront à enrichir le sol en se dégradant et les graines permettront à la végétation de se propager …

Au coeur de ce petit bois, une échelle de branches qui monte, riche de tous ces fils différents qui représentent la diversité des hommes et des cultures humaines. Symbole de notre intégration à cette nature et d’un élan commun, harmonieux, vers plus haut.

Cette carcasse de voiture rongée de rouille et reconquise par la végétation témoigne d’un temps où ce site abandonné servait de décharge sauvage à des hommes indifférents à la nature.

Un Hommage à Hubert Reeves Les sculptures-pierres façonnées par la nature sont étoiles et planètes, les cercles de fer sont les galaxies, les sculptures-bois offertes par la nature sont les sentinelles de ce petit bout d’univers … Les paréidolies laissent la liberté aux visiteurs de voir ces gardiens d’une partie de l’univers …

Il s’agit de célébrer l’éternel cycle de la Nature : à l’instar du fumier qui fertilise le sol, ce qui semble être un déchet est promesse de vie. En s’inspirant du travail très graphique des peintres aborigènes d’Australie, l’artiste, qui travaille à partir de ce qui est jeté ou oublié, réalise un tapis de cellules …

Le réchauffement climatique va changer les paysages. Nos chênes majestueux auront-ils encore la possibilité de vivre ici, dans ces bois de l’Yonne? N’auront-ils pas besoin, comme les chênes-liège des climats méditerranéens, d’une protection contre les incendies, contre la sécheresse ? Vont-ils disparaître ? Seront-ils remplacés ?